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Stimulation du développement moteur chez le nourrisson : accompagner les premiers pas de la vie

Le développement psychomoteur est essentiel pour un bébé, car sa croissance mentale et sa mobilité en dépendent. Il est important de s’assurer que cela se déroule dans les meilleures conditions. C’est tout l’intérêt de recourir à la kinésithérapie afin d’aider au mieux le bébé dans son développement psychomoteur.

Qu’est-ce que le développement moteur ?

Le développement moteur regroupe l’ensemble des acquisitions motrices qui permettent à un bébé de se déplacer, de manipuler des objets, de se tenir, puis de marcher. Il s’agit d’un processus complexe, influencé par de nombreux facteurs : neurologiques, sensoriels, musculaires, émotionnels et environnementaux.

Les grandes étapes du développement moteur incluent :

  • L’éveil sensori-moteur dès les premières semaines,

  • Le redressement de la tête,

  • Le retournement (du dos vers le ventre puis inversement),

  • La coordination œil-main et la préparation à la préhension,

  • La tenue assise stable,

  • Le rampement puis le quatre-pattes,

  • La station debout et la marche.

Quand s’inquiéter d’un retard moteur ?

Les délais de ces acquisitions varient beaucoup d’un enfant à l’autre. Toutefois, certains signes peuvent alerter :

  • Un bébé qui ne se retourne pas à 6 mois,

  • Qui ne tient pas assis à 9 mois,

  • Qui ne cherche pas à attraper les objets autour de lui,

  • Qui reste très « mou » ou au contraire très « raide »,

  • Une forte préférence pour un seul côté du corps,

  • Une absence d’exploration motrice au sol.

Un bilan de développement moteur chez un kinésithérapeute pédiatrique permet de repérer ces éventuels retards et d’agir rapidement.

Le rôle de la kinésithérapie pédiatrique

La kinésithérapie a pour objectif d’accompagner le développement moteur de l’enfant, en respectant son rythme et ses besoins. Elle est recommandée dans les cas suivants :

  • Retard global ou partiel du développement moteur,

  • Troubles neurologiques (ex : paralysie cérébrale, hypotonie…),

  • Troubles orthopédiques (pieds bots, luxation de hanche, plagiocéphalie…),

  • Torticolis congénital,

  • Reflux gastro-œsophagien perturbant le confort en position couchée,

  • Bébé prématuré ou ayant eu un séjour en néonatalogie.

Comment se déroulent les séances ?

Chaque prise en charge est individualisée. Lors du premier rendez-vous, le kinésithérapeute effectue un bilan global de la motricité et de la posture de l’enfant, à l’aide de tests adaptés à son âge.

Ensuite, des séances de stimulation motrice sont mises en place :

  • Mises en situation sur le ventre pour stimuler les muscles posturaux,

  • Jeux moteurs pour encourager les retournements, la préhension, le rampement,

  • Mobilisations douces pour accompagner les mouvements spontanés,

  • Stimulation sensorielle (visuelle, auditive, tactile) pour enrichir les expériences de l’enfant.

Chaque exercice est choisi en fonction de l’âge, des capacités et des envies du bébé. Le jeu est au cœur de la séance, car c’est par le plaisir que l’enfant apprend le mieux.

 


Accompagnement parental : un rôle central

La réussite de la prise en charge repose également sur l’implication des parents. Le kinésithérapeute vous guide avec :

  • Des conseils de positionnement (portage, couchage, jeux au sol…),

  • Des idées d’activités simples à faire à la maison,

  • Des propositions de jeux moteurs adaptés à chaque étape.

En vous impliquant activement, vous devenez les meilleurs alliés du développement moteur de votre enfant.

Et la kinésithérapie neuromotrice ?

La kinésithérapie neuromotrice est une approche spécifique, centrée sur les enfants présentant des atteintes neurologiques ou des retards sévères de développement moteur. Elle agit sur :

  • Le tonus (hypotonie ou hypertonie),

  • Les réactions d’équilibration,

  • Le contrôle postural,

  • Les mouvements volontaires et involontaires.

Elle est souvent indiquée en cas de :

  • Infirmité motrice cérébrale (IMC),

  • Spina bifida,

  • Maladies neuromusculaires (amyotrophies, myopathies…),

  • Retard global de développement neuromoteur,

  • Séquelles de lésions cérébrales précoces.

L’objectif est de favoriser l’autonomie fonctionnelle de l’enfant : se redresser, se déplacer, interagir avec son environnement de façon plus fluide et sécurisée. Le kinésithérapeute guide l’enfant dans des mouvements adaptés, avec des exercices qui intègrent les dimensions sensorielles, motrices et cognitives.

Une prise en charge globale, individualisée et bienveillante

Chaque enfant est unique, et chaque prise en charge l’est aussi. Le travail commence toujours par un bilan fonctionnel personnalisé, basé sur l’observation, l’écoute des parents et des tests adaptés à l’âge et aux capacités de l’enfant.

Les séances sont progressives, toujours bienveillantes, et basées sur le jeu et l’exploration motrice. Le lien de confiance entre l’enfant, le thérapeute et les parents est central pour favoriser les progrès.

Une équipe pluridisciplinaire pour vous accompagner

La prise en charge d’un retard de développement neuro-moteur repose sur une approche coordonnée entre le médecin et le kinésithérapeute. Le médecin établit le diagnostic et oriente le traitement. Le kinésithérapeute intervient pour bilanter, stimuler l’enfant et éduquer son entourage pour son bon developpement. L’ostéopathe complète ce travail en agissant sur les déséquilibres posturaux ou les tensions qui se sont mises en place au fur et a mesure. Cette collaboration permet une récupération plus complète et durable.

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